L'objectif de ce TD est de vous familiariser avec R, un environnement libre pour le
calcul statistique.
Ce TP est réalisé sous Linux. Sachez néanmoins que R fonctionne sous
Windows et sous MacOS.
Ouvrez une fenêtre shell, tapez la commande R et voilà... vous obtenez ce qui suit :
Les commandes essentielles sont indiquées dans ce message, en particulier comment quitter R. La dernière ligne qui commence par un > est une invite pour que vous tapiez une commande : c'est ce que l'on appelle un « prompt », c'est-à-dire, un signe qui vous indique que le logiciel attend que tapiez quelque chose.
La dernière ligne du message d'accueil vous informe que pour quitter R, il faut taper la commande q() suivie d'un retour-chariot (= touche Entrée). Faites-le ; vous obtenez le résultat suivant :
Vous avez là la possibilité de sauvegarder votre travail en tapant
y (comme 'y'es) suivi d'un retour-chariot, ou de quitter R
sans sauvegarder votre travail en tapant n (comme 'n'o), ou
encore de revenir dans R en tapant c (comme 'c'ontinue).
Si vous quitter R en sauvegardant votre travail, vous avez aussi la
possibilité de récupérer votre travail et de le mettre soit sur votre
clé USB, soit vous l'envoyer par email pour travailler chez vous (par
exemple). Cela sera expliqué à la fin du TP.
Pour l'heure, le TP ne fait que commencer, donc restez sous R en
tapant c (suivi de retour-chariot : il faut toujours
taper un retour-chariot après une commande pour la valider et que R la
prenne en compte ; on ne le dira donc plus).
L'utilisation la plus simple de R est de l'utiliser comme une
« simple » calculatrice. On verra que c'est en fait une
calculatrice très sophistiquée.
Par exemple, tapez la commande suivante (tous les exemples doivent
être tapés ; le symbole > indique qu'il s'agît d'une commande
R : vous ne devez pas le taper, il est déjà affiché à l'écran) :
> 2+3
R vous répond immédiatement :
[1] 5
Si on laisse de côté le [1] qui sera expliqué plus loin, on
obtient bien le résultat attendu.
Naturellement, tous les opérateurs habituels sont disponibles, ainsi
que les fonctions logarithmiques, trigonométriques, et bien d'autres.
On peut affecter le résultat d'un calcul à une variable. Une variable
est une entité qui porte un nom et qui contient une valeur. Par
exemple, si on tape :
> a <- 2 * sqrt (5) + pi
R n'affiche rien, mais il a :
L'affectation se fait donc par l'opérateur <-. À sa
gauche, on indique le nom de la variable à laquelle il faut affecter
la valeur qui se trouve à sa droite.
En passant, vous aurez noter l'utilisation de
pi pour obtenir la valeur de π. pi est une
variable pré-définie dans R dont la valeur est celle de π.
On peut afficher la valeur d'une variable en tapant simplement son
nom :
a [1] 7.613729
Naturellement, on peut utiliser la valeur d'une variable pour effectuer des calculs, par exemple :
> b <- (a - 1) * (a + 1)
Pour simplifier la saisie des commandes, vous pouvez utiliser la touche flêchée ↑ pour retrouvez les commandes que vous avez déjà tapées et pour les modifier. Ainsi, R garde l'historique des commandes que vous tapez. Vous pouvez remonter dans l'historique avec la touche ↑ et redescendre avec la touche ↓. Quand vous remontez dans l'historique, vous pouvez ensuite utiliser les touches flêchées ← et → pour éditer la commande. Ainsi, utilisez ces touches pour taper la commande suivante, qui diffère peu d'une commande que vous avez tapée plus haut :
> 3 * sqrt (5 + pi)
Prenez l'habitude d'utiliser ces touches flêchées : elles
permettent d'accélérer très sensiblement la saisie des commandes, et
ceci, même si l'on est déjà habile avec le clavier de son ordinateur.
La table suivante indique des opérateurs et des fonctions de R :
notation en R | valeur mathématique |
---|---|
a + b | somme de a et b |
a - b | b soustrait de a |
a * b | produit de a par b |
a / b | division réelle de a par b |
a %/% b | division euclidienne (entière) de a par b |
a %% b | a mod b |
a ^ b | a à la puissance b |
sqrt (a) | racine carrée de a |
abs (a) | valeur absolue de a |
log (a) | logarithme naturel de de a |
exp (a) | exponentielle de a |
sin (a) | sinus de a (en radians) |
cos (a) | cosinus de a (en radians) |
tan (a) | tangente de a (en radians) |
Cette liste est loin d'être exhaustive !
À tout moment une aide en ligne est accessible avec la commande ?topic, où topic peut être remplacé par n'importe-quelle commande. Essayez, par exemple ?log. (Tapez 'q' pour quitter l'aide.) Il est très important d'apprendre à lire l'aide. L'aide en-ligne contient énormément d'information : elle est là, disponible, c'est à vous d'apprendre à l'utiliser. Les pages d'aide ont toutes la même structure :
Répondre aux questions suivantes en utilisant la documentation en-ligne :
Jusqu'à maintenant, on n'a manipulé que des nombres réels. On peut aussi manipuler des nombres complexes directement : si l'on colle un i juste derrière un réel, il devient un nombre imaginaire. Ainsi, 2+3i est un nombre complexe, dont la partie réelle vaut 2, la partie imaginaire vaut 3. (Attention, le i doit être collé au nombre.)
Pour savoir si R fait ses calculs dans les réels ou les complexes, la
règle est la suivante : si vous n'utilisez que des nombres réels,
R fait les calculs dans l'ensemble des réels. Si un complexe
intervient, R fait ses calculs dans les complexes. Ainsi, on peut
utiliser la notation 0i qui d'un point de vue mathématique
n'a pas beaucoup d'intérêt, pour obliger R à faire ses calculs avec
des complexes.
Il existe des fonctions pré-définies spécifiques pour les complexes
(partie réelle, partie imaginaire, module, argument, conjugué). Vous
taperez ?complex pour en avoir une liste. Par ailleurs,
toutes les fonctions réelles vues plus haut sont étendues aux
complexes.
L'essentiel de ce qui est à connaître sur la syntaxe des commandes R est d'ors et déjà vu ; on voit ainsi que cette syntaxe est très simple. On la résume ci-dessous :
Après les simples nombres, un deuxième type fondamental d'entités dans R est le vecteur. Un vecteur peut-être créé de différentes manières. Par exemple, créons un vecteur dont les éléments sont 0, -1, π et 4,78, et mettons-le dans une variable dont le nom est v :
> v <- c (0, -1, pi, 4.78)
La fonction c assemble et construit un vecteur avec ces valeurs. On peut ensuite consulter la valeur des composantes du vecteur :
> v [1] 0.000000 -1.000000 3.141593 4.780000
On retrouve bien les valeurs avec lesquelles on a initialisé le
vecteur.
De nombreuses fonctions s'appliquent aux vecteurs. La table ci-dessous
en contient un certain nombre ; essayez-les toutes :
notation en R | valeur | résultat sur l'exemple |
---|---|---|
length (v) | nombre d'éléments de v | 4 |
min (v) | valeur de l'élément minimal de v | -1 |
max (v) | valeur de l'élément maximal de v | 4.78 |
range (v) | vecteur composé des deux valeurs précédentes (le min et le max de v) | -1.00 4.78 |
sum (v) | valeur de la somme des éléments de v : Σivi | 6.921593 |
prod (v) | valeur du produit des éléments de v : Πivi | 0 |
which.min (v) | indice de l'élément minimal de v (arg mini vi) | 2 |
which.max (v) | indice de l'élément maximal de v (arg maxi vi) | 4 |
R peut naturellement effectuer toutes les opérations habituelles sur les vecteurs. Les opérateurs vues plus haut sur les nombres (+, -, ...) et les fonctions (abs, log, ...) s'appliquent sur les vecteurs comme on s'y attend. Toutes ces opérations se font terme à terme : aussi, quand il y a deux vecteurs (comme pour une addition), il faut que les deux vecteurs aient le même nombre d'éléments.
Une opération très classique est de calculer le produit scalaire de deux vecteurs :
Enfin, on peut ajouter un scalaire aux éléments d'un vecteur, la soustraire, la multiplier, ... par les opérateurs habituels (+, -, *, ...) en combinant un vecteur et un scalaire. Ainsi,
v + 3
produit un vecteur dont les composantes sont celles de v augmentées de 3.
On peut aussi demander la valeur du troisième élément du vecteur à l'aide de l'opérateur [ :
v [3] [1] 3.141593
On peut aussi demander la valeur des éléments 1 et 3 du vecteur en fournissant plusieurs indices, comme suit :
v [c (1, 3)] [1] 0.000000 3.141593
On voit que pour cela, on a spécifié un vecteur dont les composantes
sont les indices qui nous intéressent (c (1, 3) est un
vecteur de deux éléments, le premier vaut 1, le second vaut 3).
On vient donc de présenter une opération très utile et très importante
en R : accéder aux élements d'un vecteur
en utilisant un autre vecteur (dénommé « vecteur d'index ») qui contient le numéro
des composantes que l'on veut sélectionner.
Une autre manière de spécifier les indices qui nous intéressent est la
suivante : 2:4 est un vecteur dont les éléments sont
2, 3 et 4.
Une autre notation pour la même chose consiste à utiliser la fonction
seq(). Ainsi,
> seq (2, 4)
(ou
> seq (from = 2, to = 4)
) produit un vecteur dont les éléments sont 2, 3 et 4.
L'intérêt de cette fonction seq()uence et que l'on peut lui
indiquer plus généralement la valeur du premier indice, du dernier
indice et de l'incrément pour passer de l'un à l'autre. Ainsi :
> seq (from = 1, to = 10, by = 2) [1] 1 3 5 7 9
l'incrément peut aussi être négatif :
> seq (from = 10, to = -5, by = -2) [1] 10 8 6 4 2 0 -2 -4
La fonction runif() génère des nombres pseudo-aléatoires depuis une distribution de probabilité uniforme. On va l'utiliser pour générer des vecteurs aussi grands que l'on veut. Ainsi, tapez :
> vu <- runif (100)
et la variable vu contient un vecteur de 100 composantes dont la valeur a été tirée au hasard entre 0 et 1.
En statistique et fouille de données, un vecteur va typiquement contenir des données sur lesquelles on voudra effectuer des traitements statistiques. Les plus simples sont résumés dans la table ci-dessous :
notation en R | valeur | résultat sur l'exemple |
---|---|---|
mean (v) | la moyenne des éléments de v | 1.730398 |
var (v) | la variance des éléments de v | 7.246964 |
sd (v) | l'écart-type des éléments de v | 2.692019 |
summary (v) | fournit plusieurs statistiques sur les éléments de v |
Min. 1st Qu. Median Mean 3rd Qu. Max. -1.000 -0.250 1.571 1.730 3.551 4.780 |
Outre les nombres, R manipule des booléens, qui prennent soit la
valeur TRUE (que l'on peut abréger en T), soit
la valeur FALSE (que l'on peut abréger en F).
Les booléens apparaissent typiquement à l'occasion du test de la
valeur d'une variable : est-elle égale à une autre valeur, plus
petite, plus grande, ... La table ci-dessous indique ces
opérateurs :
notation en R | valeur | résultat sur l'exemple |
---|---|---|
a == 1 | teste l'égalité entre deux valeurs | FALSE |
a != 1 | teste la différence entre deux valeurs | TRUE |
a < 1 | c'est clair, non ! | FALSE |
a <= 1 | ça aussi | FALSE |
a > 1 | ça aussi | TRUE |
a >= 1 | ça aussi | TRUE |
Bien sûr, on peut comparer la valeur de deux variables (donc, écrire
a == b qui donne FALSE ici).
De la même manière, on peut effectuer ces opérations sur les éléments
d'un vecteur. Ainsi,
> v < w [1] TRUE FALSE FALSE FALSE
Tout comme plus haut on a sélectionné les éléments d'un vecteur avec un vecteur d'indices, on peut sélectionner les éléments d'un vecteur avec un vecteur de booléens. Ainsi, si l'on veut affecter à 100 les éléments de v qui sont plus petits que ceux de w, on pourra écrire :
> v [v < w] <- 100
Cette opération ne modifiera que le premier élément de v, qui correspond à la seule valeur TRUE du vecteur de booléens utilisé pour l'indexer.
Il existe des opérations sur les booléens, celles de l'algèbre de Boole : ET, OU, NON, ... On suppose que l'on a défini deux vecteurs booléens comme suit :
> bool1 <- c (T, T, F) > bool2 <- c (F, T, F)
On résume les principales opérations logiques dans la table ci-dessous :
notation en R | valeur | résultat sur l'exemple |
---|---|---|
bool1 & bool2 | ET logique | FALSE TRUE FALSE |
bool1 | bool2 | OU logique | TRUE TRUE FALSE |
! bool1 | négation | FALSE FALSE TRUE |
En statistique et en fouille de données, les données sont généralement
disponibles sous forme de tableaux de données, chaque ligne
correspondant à une donnée, chaque colonne à un attribut.
En R, ces tableaux de données portent le nom de data frame.
Un data frame est en fait un ensemble de vecteurs, tous de la
même taille ; chaque vecteur contient la valeur d'un attribut
pour l'ensemble des données. S'il y a N données, chaque vecteur
contient N valeurs.
De plus, chaque colonne/vecteur du data frame possède un nom
qui permet de le référencer : c'est le nom de l'attribut.
Illustrons tout cela sur un exemple. A priori, vous obtenez vos
données sous la forme d'un fichier. Par exemple, prenons le fichier que vous obtenez en cliquant ici. Nous indiquons
le contenu de ce fichier :
p1-palmitic oleic l1-linoleic arachidic eicosenoic 1075 7823 672 60 29 1088 7709 781 61 NA 911 NA 549 63 29 966 7952 619 78 35 1051 7771 672 NA 46 911 NA 678 70 44 922 7990 618 56 29
On y voit :
Pour charger ce tableau de données dans une variable R, on utilise la fonction read.table() :
> jeu1 <- read.table ("https://philippe-preux.github.io/ensg/miashs/fouilleDeDonneesI/tp/introduction-a-R/jeu1.txt", header = T)
L'option header = T indique que la première ligne du
fichier contient le nom des attributs. Si cette ligne spécifiant le
nom des attributs est absente, on ne met pas cette option.
Notons également que le fichier a été récupéré sur le web
directement en spécifiant une url. Si le fichier est sur votre compte,
vous pouvez aussi le charger bien entendu en donnant son nom (qui ne
débutera donc pas par http://... dans ce cas-là).
Vous pouvez maintenant taper jeu1 pour visualiser le
tableau de données que vous venez de charger dans cette variable. Vous
obtenez :
> jeu1 p1.palmitic oleic l1.linoleic arachidic eicosenoic 1 1075 7823 672 60 29 2 1088 7709 781 61 NA 3 911 NA 549 63 29 4 966 7952 619 78 35 5 1051 7771 672 NA 46 6 911 NA 678 70 44 7 922 7990 618 56 29
La première ligne indique le nom des attributs ; les lignes sont
numérotées.
On peut alors accéder à ces données de différentes manières :
Pour résumer :
Du moment que l'on sait spécifier la donnée ou l'attribut qui nous intéresse, on peut lui appliquer toutes les opérations et fonctions déjà vues. Ainsi,
> mean (jeu1$l1.linoleic)
donne la moyenne de l'attribut l1.linoleic.
Très utile, la fonction summary() s'applique à tous les
attributs d'un jeu de données à la fois :
> summary (jeu1) p1.palmitic oleic l1.linoleic arachidic Min. : 911.0 Min. :7709 Min. :549.0 Min. :56.00 1st Qu.: 916.5 1st Qu.:7771 1st Qu.:618.5 1st Qu.:60.25 Median : 966.0 Median :7823 Median :672.0 Median :62.00 Mean : 989.1 Mean :7849 Mean :655.6 Mean :64.67 3rd Qu.:1063.0 3rd Qu.:7952 3rd Qu.:675.0 3rd Qu.:68.25 Max. :1088.0 Max. :7990 Max. :781.0 Max. :78.00 NA's : 2 NA's : 1.00 eicosenoic Min. :29.00 1st Qu.:29.00 Median :32.00 Mean :35.33 3rd Qu.:41.75 Max. :46.00 NA's : 1.00
Quelques fonctions utiles sur les data frames :
Naturellement, un attribut peut être qualitatif. Par exemple, le fichier disponible en cliquant ici contient le même jeu de données, si ce n'est que le 5e attribut est qualitatif.
Pour un attribut qualitatif, la commande :
> levels (jeu2$eicosenoic)
fournit la liste des valeurs possibles de cet attribut :
[1] "beaucoup" "moyen" "pas-mal" "un-peu"
Dans R, un attribut qualitatif est dénommé un facteur.
On peut très facilement obtenir une table de contingence pour un
attribut qualitatif (c'est-à-dire, la répartition des données entre
chacune de ses valeurs) par :
> table (jeu2$eicosenoic) beaucoup moyen pas-mal un-peu 1 1 1 3
La fonction is.na() produit un booléen qui vaut TRUE si son paramètre est une valeur NA. Ainsi,
> is.na (jeu2$eicosenoic) [1] FALSE TRUE FALSE FALSE FALSE FALSE FALSE
Les graphiques sont un élément essentiel d'un travail de fouille de
données ou de statistique. R permet de faire des tas de
graphiques. Nous en voyons quelques uns ici ; nous en verrons
d'autres par la suite.
Chargeons un data frame :
> olives <- read.table ("https://philippe-preux.github.io/ensg/miashs/datasets/olive.dat")
Pour prendre un peu connaissance avec ce jeu de données, regardez
combien il contient de données, ainsi que les attributs. Remarquons
qu'ici, les attributs ne portent pas de nom. Par défaut, R leur donne
donc les noms V1, V2, ...
Si l'on veut visualiser l'attribut V3, on tape la
commande :
> plot (olives$V3)
On obtient ainsi une représentation planaire de cet attribut : en
abscisses, on a simplement le numéro de la donnée, et en ordonnées, la
valeur de cet attribut pour cette donnée.
On peut alors éventuellement distinguer des tendances. Vous voyez
quelque chose ici ?
(On y reviendra durant le cours régulièrement mais disons-le dès
maintenant : face à un jeu de données que
l'on doit étudier, il est toujours bon de commencer par y jeter un
coup d'œil. Parfois, des propriétés remarquables sautent
aux yeux ; l'analyse permettra de quantifier ces choses qui
auront été vues, voire, parfois, de démontrer que ce que l'on a cru
voir n'existe pas, du moins qu'il n'est pas statistiquement
significatif.)
Pour faire un travail sérieux, il convient de mettre des légendes à ce
graphique : une légende sur chacun des deux axes, un titre et les
points en bleu :
> plot (olives$V3, main = "attribut 3 du jeu de données olives", xlab = "numéro de la donnée", ylab = "V3", col = "blue")
On peut aussi vouloir obtenir le graphe de l'attribut V6 en fonction de l'attribut V3 (n'oublions pas qu'en fouille de données, l'activité de base consiste à trouver des corrélations entre attributs, linéaires ou pas). On obtient ce graphe comme suit :
> plot (olives$V3, olives$V6)
où vous ajouterez les options nécessaires pour obtenir les légendes
adéquates.
Typiquement, quand vous avez fait un joli graphique, vous avez envie
de pouvoir le récupérer dans un fichier pourl'insérer dans un
compte-rendu ou autre rapport. R peut ainsi générer des graphiques à
l'écran, mais aussi dans des fichiers aux formats jpg, pdf ou png
(pour ne citer que les principaux).
Supposons que vous vouliez obtenir un fichier pdf, vous tapez la
commande :
> pdf ("mon-graphique.pdf")
Vous retapez la commande qui a généré votre graphique plus haut et
celui-ci ira se mettre dans le fichier mon-graphique.pdf.
Ensuite, pour obtenir à nouveau l'affichage à l'écran, vous tapez la
commande :
> dev.off()
Si vous voulez obtenir un fichier jpg, vous utilisez la commande jpeg() ; pour un fichier png, vous utilisez la commande png().
Comme on l'a vu au début du TP, quand vous quittez R, vous pouvez
sauvegarder votre travail pour la prochaine séance ou pour l'emmener
chez vous, ...
Pour cela, il faut savoir que lorsque vous quittez R en sauvegardant
votre travail, R place celui-ci dans deux fichiers dénommés
.RData et .Rhistory. Ce sont ces deux fichiers
qu'il vous faut récupérer et mettre sur votre clé USB ou vous envoyez
par email en pièces jointes par exemple.
Pour aller plus loin en R, mieux comprendre ce que l'on vient de faire et ce que l'on fera, et mieux connaître R :